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LETTRE AUX AGENTS de la DGFIP de la Moselle
Chères et chers collègues,
Parce qu’elle symbolise une question de justice sociale et donc de société, la défense des régimes de retraite par répartition a tenu le haut du pavé dans les débats et les mobilisations des derniers mois.
Et pourtant le gouvernement reste sourd.
Après la très forte journée de mobilisation du 24 juin, puis la mobilisation exceptionnelle du 7 septembre rassemblant des millions de salariés dans la rue à l’appel des organisations syndicales, le gouvernement a quand même décidé de présenter son projet de loi aux parlementaires.
Cette réforme est injuste et ne répond pas aux enjeux actuels et à venir, sur les questions de l’emploi et des inégalités, sur la reconnaissance de la pénibilité. Elle ne règle en rien l’incertitude de la pérennité de financement des régimes de retraite par répartition en refusant de s’atteler à une autre répartition des richesses.
La détermination de la CGT est intacte et même renforcée. Ce projet de loi doit être retiré pour que de véritables négociations puissent s’engager !
Bien au-delà de la CGT et des organisations syndicales, de nombreuses voix se font entendre pour exprimer le caractère injuste de cette réforme qui doit être modifiée.
La force des grèves, le nombre des manifestants le 7 Septembre, la détermination des salariés sont autant de points d’appui pour envisager la suite.
Le 23 septembre sera une nouvelle journée exceptionnelle de refus de la casse de notre système de protection sociale comme du démantèlement de nos services, car c’est dans tous les aspects de notre vie de citoyen et aussi de salarié de la DGFiP que nous sommes agressés :
– les "discours haineux" à l’encontre des jeunes, des pauvres et des étrangers sont autant d’enjeux en cette période de rentrée.
– les discours ronflants sur la « beauté » de nos outils DGFIP (Chorus, Hélios et Copernic) sont de tels dénis de réalité qu’ils en deviennent pitoyables.
– la dégradation de la situation économique de l’emploi, des conditions de santé au travail, du pouvoir d’achat sont autant de raisons supplémentaires de nous mobiliser largement.
– les conditions unitaires seront décisives et doivent s’imposer depuis les services jusqu’au niveau national.
Vous l’aurez compris, l’engagement de chacune, de chacun, pour la réussite du 23 septembre sera décisif.
D’autres réformes sont possibles et dépendent du succès de nos prochaines mobilisations.
LE DOUTE N’A PAS SA PLACE, NOUS POUVONS GAGNER.
TOUS ENSEMBLE, TOUS EN GR ??VE
TOUS A LA MANIFESTATION
le JEUDI 23 SEPTEMBRE à 14h30
Place de la Gare à METZ
Article publié le 16 septembre 2010.